Un des facteurs essentiels de succès dans un poulailler, est une lumière abondante pendant le jour, surtout dans les mois d'hiver quand les jours sont plus souvent couverts que clairs. A ce moment de l'année, la lumière est un auxiliaire précieux qui aide à donner un rôle de premier plan aux mangeoires et permet aux oiseaux de ramasser le grain dans la litière.

Nous savons que la lumière influence la production, mais nous devons apprécier, d'après les performances des volailles, la quantité exacte de lumière nécessaire. Un rendement de 65% en oeufs n'est pas trop demandé dans une exploitation bien conduite.

La lumière est indispensable la nuit pour une production d'oeufs intensive pendant la période d'hiver, mais il n'y a pas de règles fixes quant aux heures où on doit la fournir. L'expérience courante estime qu'une journée de 14 heures de travail pour une poule donne des résultats satisfaisants et cette période se compose de la lumière du jour augmentée dans la durée, d'un éclairage artificiel à l'aide d'ampoules de 75 watts. Si l'on emploie des ampoules de 100 watts, on peut réduire le temps d'éclairage à 10 ou 12 heures, ce qui peut s'adapter mieux au rythme de travail de certaines fermes.

Les suisses ont expérimenté une méthode intermédiaire en utilisant une lampe de 1500 watts qui s'allume automatiquement pendant 20 secondes deux fois par nuit. Dans la pratique, cette méthode d'éclairs, comme on la nomme, n'offre aucun avantage pratique supérieur à l'éclairage prolongé, si ce n'est que la période de l'éclair est trop courte pour amener les volailles à quitter le perchoir pour manger. Cela confirme l'opinion que si les oiseaux se perchent, le gésier plein à la fin du jour, c'est l'effet de la lumière sur la glande pituitaire et non une consommation accrue de nourritur qui stimule la production. Une autre méthode, qui a donné de bons résultats, consiste à accrocher une ampoule de 60 watts au-dessus des mangeroires et des abreuvoirs pendant toute la nuit en laissant le reste du bâtiment dans une semi-obscurité. Il est difficile de satisfaire les différents appétits d'un poulailler plein de volailles, mais il est clair que la bonne pondeuse doit sa supériorité sur les autres volailles à son taux de conversion plus élevé et qu'il lui faut donc manger plus souvent.