Baguer
est une nécessité
Nous attirons
l'attention des éleveurs sur la
nécessité absolue de baguer les jeunes, ne
serait-ce que pour pouvoir exposer. Ce sera aussi d'une
grande utilité pour le colombiculteur lors
d'accouplements ultérieurs ou en cas de vente des
sujets.
Les bagues des particuliers ne sont pas admises aux
expositions.
Quand faut-il baguer ? Généralement entre le
8ème et le 10ème jour, suivant la souche
auxquels appartiennent les pigeonneaux que vous
élevez.
Lorsque vous distribuez de la nourriture à votre
colonie, choisissez pour baguer les petits, le moment
où l'adulte descend du nid, ceci afin d'éviter
les coups d'ailes pouvant être néfastes aux
jeunes, ou un éventuel écrasement des
pigeonneaux.
Comment faut-il baguer ? C'est une opération
délicate qu'il est nécessaire d'accomplir
d'une main sûre. Pour vous faciliter les choses,
placez le jeune, ventre en l'air, dans la paume de la main
gauche, de manière à laisser libre le pouce et
l'index qui rassembleront les trois doigts antérieurs
de la patte. De la main droite, prenez la bague, dont
l'intérieur sera préalablement
humidifié. Passez-la sur les trois doigts et tirez-la
doucement en arrière vers l'articulation jusqu'au
moment où la bague aura rabattu complètement
le doigt postérieur, qui sera ramené avec
précaution à la position normale. Evitez de
tirer sur la patte afin de ne pas provoquer une
désarticulation de la hanche et surtout n'appuyez pas
sur le bréchet car la frêle créature
pourrait être tuée sur le coup.
Si vous baguez des sujets très jeunes, surveillez-les
durant quelques jours pour vous assurer qu'ils n'ont pas
perdu leur bague.
Tenez un petit registre dans lequel vous noterez la date de
naissance, le numéro des bagues, la composition du
couple géniteur et laissez une place pour mentionner
plus tard les particularités des jeunes pigeons et
leurs récompenses éventuelles aux
expositions.
Ce travail n'est en somme pas difficile ; s'il est
effectué régulièrement, il demande peu
de temps et dédommagera le colombiculteur lorsqu'il
voudra, un an ou deux ans après, faire des
croisements de souches ou essayer d'obtenir des couleurs
nouvelles.
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