Eclosion
et élevage des jeunes canaris
Quand la femelle
canari a couvé ses oeufs pendant 12 à 14
jours, cest léclosion. Il ny plus
rien à attendre des oeufs qui se sont
révélés féconds lors du mirage,
mais qui ne sont pas éclos pendant 15 jours
dincubation : lembryon a péri au cours de
son développement.
Toute une série de causes peuvent être à
lorigine de cet accident :
1. La femelle a couvé dans de mauvaises conditions.
Les petits ont étouffé dans loeuf.
2. Un air vicié dans le local
délevage.
3. La femelle a été dérangée,
effrayée pour une raison ou une autre et a
quitté ses oeufs pendant un laps de temps trop
long.
4. Une nourriture défectueuse des parents.
5. Les oeufs souillés ont empêché la
respiration normale de lembryon.
Il y aurait certes dautres causes à invoquer,
mais les précitées sont les principales et les
plus fréquentes.
A léclosion, les petits nont pas besoin
dune nourriture immédiate : il leur reste,
comme chez les poussins et la plupart des oiseaux, une
certaine quantité de jaune doeuf dans
l'abdomen, qui doit être résorbée avant
lingestion de tout autre aliment. A partir de ce
moment, léleveur doit sassurer, jour
après jour, que les jeunse sont bien nourris,
cest-à-dire que leur jabot est rempli.
On voit parfois des femelles qui, bien quelles aient
des petits, continuent de couver avec la même
constance que lorsquelles étaient sur leurs
oeufs, et ne pensent pas du tout à nourrir leurs
jeunes. En les chassant du nid, doucement, ci et là,
sans les brusquer ni les effaroucher, on peut arriver
à leur faire prendre conscience de leurs devoirs
maternels.
Dautres femelles nourrissent de façon
insuffisante, de sorte que les petits ont toujours faim et
périssent dhabitude vers lâge de 15
jours, parce qualors, au momnet de la poussée
des plumes, ils auraient besoin dune nourriture
particulièrement abondante.
Dans des cas semblables à ces deux derniers, un
changement de nourriture opère souvent un revirement
complet dans la manière de se comporter des
femelles.
Dautre part, il se trouve des femelles qui nourrissent
dès labord à la perfection, mais qui,
tout à coup, semblent prises du désir de
saccoupler à nouveau et se pourchassent dans la
cage avec le mâle, sans plus sinquiéter
de leurs petits qui crient famine au nid.
Léloignement du mâle est souvent
dun heureux effet ; la femelle reprend ses fonctions
de nourrice.
Si nous remarquons que la mère ne nourrit pas assez,
il est nécessaire de lui venir en aide. L'utilisation
d'une pâtée de qualité sera en cette
circonstance dun précieux secours. On en donne
aux petits trois à quatre fois par jour, davantage
sil le faut, à laide dune petite
brochette à laquelle les oiseaux saccoutument
rapidement. Au bout de peu de temps, à peine les
touche-t-on avec cet instrument quils ouvrent tout
grands leurs becs.
Mais si la mère néglige totalement ses
devoirs, il est alors préférable de confier
les petits à dautres nids car essayer
délever des jeunes canaris soi-même, sans
le concours des parents, est une chose très
délicate et le résultat plus
quincertain.
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