Savez-vous que la cause primordiale des échecs dans cet élevage est la coccidiose ? Dans 7 clapiers sur 10 les jeunes lapereaux sont décimés entre 1 et 2 mois, tantôt amaigris, atteints de diarrhée, tantôt gonflés (gros ventre). Il est très facile maintenant d'éviter ces ennuis et ces pertes par un traitement préventif, appliqué régulièrement par l'intermédiaire de l'eau de boisson. Le secret de la réussite est la régularité de son application, deux ou trois jours de suite chaque semaine, en commençant quand les lapereaux sortent du nid.

Mais même si les lapereaux ne crèvent pas, il ne faut pas en conclure que la coccidiose est absente : elle peut simplement être moins grave ; elle entraîne alors un retard de croissance qui explique que dans certains élevages les lapereaux ne sont consommables que vers 4 à 5 mois alors que sans coccidiose ils auraient atteint le même poids à 3 mois ou moins. Là encore, le traitement fait merveille et constitue une opération très rentable.

Les vitamines et les minéraux sont également un élément indispensable du succès. Ils sont contenus dans les aliments complets, mais avec l'alimentation employée en élevage fermier ou familial les vitamines A, D et E et les minéraux font souvent défaut. Donnez un complexe minéral assimilable et des associations de vitamines ; évitez l'huile de foie de morue, mal acceptée par les lapins et qui peut être dangereuse. Vous obtiendrez une croissance accélérée et des sujets plus robustes.